Sous l’eau

D’après le GIEC, la température moyenne a augmenté de plus de 1,5 °C en France métropolitaine au 20e siècle. Cette augmentation est déjà irréversible ! Tout cela n’est pas étranger à la formation d’orages, canicules ou autres feux de forêt qui embarque notre planète dans un cercle vicieux où chaque événement climatique ne fera que renforcer ceux à venir par les dégâts générés.

S’il est urgent d’agir pour limiter cette augmentation, il est tout aussi urgent de nous préparer à ce que l’avenir nous prépare. Alors que la majorité écolo-communo-socialo-insoumise prône une écologie de l’interdiction sans préparer l’avenir, nous prônons une écologie de l’incitation complémentaire à des mesures préparatoires aux aléas climatiques à venir.

Le mardi 14 septembre dernier, un orage d’une vigueur certes très exceptionnelle s’est abattu sur notre commune. Comme d’habitude au moindre orage (même moins violent), le centre-ville s’est transformé en un affluant de la Dordogne avec plusieurs centimètres d’eau dans les rues inondant les rez-de-chaussée. Ce sujet n’est pas nouveau, d’ailleurs, la majorité avait d’ailleurs dès la précédente mandature nommé un élu en charge de l’hydraulique afin de résoudre ce sujet sensible, la gestion des eaux de ruissellement des voiries étant de compétence municipale.

Cela serait mentir de dire que rien n’ait été fait. Malgré les (trop) nombreuses études – chères à la majorité – rarement suivi d’actions, des bassins de stockages ont été mis en place au niveau de la maison de retraite pour retenir l’eau et éviter de faire de la rue Nationale un torrent. Force est de constater que cela est un échec. Pourquoi la mairie n’as pas encore mis à disposition des batardeaux pour l’ensemble des commerces du centre-ville afin de limiter l’impact sur les boutiques ?

Alors que le changement climatique en cours nous amène à devoir composer avec ces évènements soudains d’une violence rare, la municipalité préfère acheter des bois faute d’autorité ou dépenser des centaines de milliers d’euros dans la rénovation du site de Montalon, alors qu’il est de la compétence communautaire de faire la mise en valeur des lieux touristiques. C’est autant d’argentnon investi pour éviter à de trop nombreux habitants de subir plusieurs inondations par an.

Groupe SAMVA / elus@sa-mva.fr 

Olivier FAMEL – Vincent CHARRIER